Ère moderne (2007- )


La France aborde une période de reconstruction, à l’instar de la période post-coupe du monde 2002. Les éliminatoires de l’Euro 2008 commencent sous de bons auspices pour les Bleus grâce à deux victoires contre la Géorgie puis contre l’Italie alors championne du monde. Le 17 octobre 2007, l'équipe de France bat la Lituanie grâce à un doublé tardif de Henry qui bat à cette occasion le record de but marqués en équipe de France de Michel Platini. La France termine à la deuxième place du groupe B des éliminatoires de l'Euro 2008 derrière l'Italie.
L'équipe de France attaque la compétition par un match nul inquiétant 0-0 face à la Roumanie, puis se fait battre par les Pays-Bas 4-1 ce qui constitue la plus lourde défaite en compétition officielle de la France depuis 1968. Lors du troisième match décisif, les Bleus, handicapés par l'expulsion précoce d'Abidal qui provoque un penalty, s'inclinent face à l'Italie (2-0). Comme en 2002, les Bleus sont éliminés dès le premier tour. Raymond Domenech, très critiqué, est maintenu dans ses fonctions par la Fédération française de football, mais est placé « sous surveillance ».
À l'orée de la campagne de qualifications pour le mondial 2010, le staff de Raymond Domenech est renforcé par le recrutement de l'ancien champion du monde Alain Boghossian. Les Bleus héritent du groupe 7, composé de la Roumanie, la Serbie, la Lituanie, les Iles Féroé et l’Autriche.
La France termine deuxième de son groupe derrière la Serbie et doit disputer deux matchs de barrages pour se qualifier à la coupe du monde 2010. Tête de série grâce à son rang au classement mondial de la FIFA, l'équipe de France affronte la République d'Irlande et se qualifie sur un but de William Gallas après une main de Thierry Henry qui créé la polémique.
Le 4 décembre 2009, le tirage au sort place les Bleus dans le groupe A, en compagnie de l'Afrique du Sud (pays organisateur), le Mexique et l'Uruguay.